« Contexte : Les stages post-gradués sont parfois le lieu d’incidents cliniques, pédagogiques, relationnels entre le superviseur et l’assistant. Ces incidents provoquent de réelles souffrances au travail, voire remettent en question la qualité de la formation. Consciente de l’importance de ces problèmes, l’université veut depuis plusieurs années endiguer ce phénomène en proposant une évaluation des lieux de stage afin notamment d’exclure les lieux de formation déviants. L’évaluation pose cependant plusieurs questions : l’efficience d’une évaluation à grande échelle mais également la pertinence des critères et l’objectivité de ceux-ci, l’anonymisation des données dans un contexte où les assistants sont souvent seuls en stage pendant une année et la place que le superviseur peut avoir pour raconter ses difficultés. Des alternatives à cette approche existent cependant.
Objectif : Proposer une alternative à l’évaluation à grande échelle en formalisant une procédure de gestion des incidents qui remontent jusqu’à l’université en étudiant les freins, enjeux et leviers à la gestion et à la résolution de ceux-ci.
Résultats : Les résultats, co-construits par les différents acteurs ayant chacun une vision du problème, permettront d’identifier les enjeux qui font qu’une situation problématique n’est pas traitée, ni même rapportée. C’est sur base des enjeux et des divergences entre les acteurs que nous pourrons construire des actions et des lignes de conduite qui prennent en compte, non seulement tous les aspects relationnels, pédagogiques et légaux que révèlent les incidents mais qui s’appuient également sur les relais de communication identifiés. Cette méthode amènera ces différentes personnes à se rencontrer, à clarifier leur rôle et à se coordonner. »
