Vie Féminine a demandé la mise sur pied d’un dispositif de recherche participatif permettant de rendre compte du métier d’animatrice en éducation permanente féministe dans toutes ses composantes.
Ce dispositif a permis (notamment) d’aborder les questions suivantes :
Comment les animatrices EPF conçoivent-elles leur rôle quant à la participation des femmes dans le Mouvement ? Quels en sont les leviers et les obstacles ?
Quels sont, selon les animatrices, les leviers et obstacles à la participation des femmes des milieux populaires dans le Mouvement en général ?
Comment les animatrices EPF conçoivent-elles leur participation, leur place et leur implication dans le fonctionnement démocratique du Mouvement ?
Quelles sont les besoins des animatrices en EPF en termes de professionnalisation du métier ? De quels outils ont-elles besoin ?
Quelles tensions traversent le métier d’animatrice en EPF, quels sont les différents enjeux du travail d’animatrice en EPF, qu’est que les animatrices mobilisent face à ces tensions et à ces enjeux ?
Quelles situations (récits) mettent en scène une tension entre, d’une part, le militantisme féministe des animatrices et, d’autre part, la dynamique d’EPF avec les femmes des milieux populaires ?
Quelles situations (récits) mettent en scène des tensions entre différents enjeux du travail des animatrices en EPF ? Dans ces récits, qu’est-ce qui a fait levier ou obstacle à l’articulation de ces enjeux ?
Par une analyse partagée permettant la construction de pistes pratiques, ce travail a permis de mieux préparer les animatrices à leur fonction, de valoriser le travail difficile et trop peu reconnu qu’elles fournissent « en coulisses » et de co-construire des outils pragmatiques leur permettant d’articuler plus facilement des logiques d’action qui sont parfois en tension. Animée par le Réseau MAG asbl et Le Grain asbl, cette analyse collective repose sur les expériences et les savoirs des animatrices elles-mêmes, premières concernées et donc les plus à même d’analyser leurs expériences.
