2016

Animation/recherche de la mise au Vert de l’ASBL L’Ilot

Commanditaires : L'Îlot ASBL
Chercheurs-intervenants associés : Raphaël Darquenne, Charlotte Maisin, Alice Couleuvrat, Giuseppina Russo
Partenaires : Réseau MAG

L’ASBL l’Ilot organisa chaque année une mise au vert thématique de trois jours afin de permettre une prise de recul sur les pratiques et une réflexion sur des thématiques liées au travail avec ses publics.

Cette année, l’Ilot souhaitait travailler sur la place des usagers dans les actions qu’il mène avec eux. Comment mettre l’usager au cœur du processus d’accompagnement ? Comment penser la place de l’usager dans les dispositifs ? Comment envisager un modèle d’action suscitant la participation de tous ? Quelle place pour la déontologie au service de l’usager ? Quels outils et modalités d’intervention construire et mette en œuvre pour permettre l’autonomie des usagers ?

Nous avons, par le biais d’une méthode participative proche de la méthode d’analyse en groupe, amené les professionnels à jeter un regard sur leurs pratiques actuelles et sur les modalités selon lesquelles elles permettent de placer l’usager au centre de l’action, d’en identifier les facteurs de succès et/ou d’échec, les forces et les faiblesses, les opportunités et les menaces, les adjuvants et les freins, les pratiques intéressantes,… et à dégager des perspectives pratiques destinées à améliorer la prise en compte des usager en relation avec leurs contextes.

L’objectif était double. Il s’agissait d’une part de dégager d’expériences diversifiées et de situations vécues par les acteurs de terrain et les bénéficiaires les modalités et conditions de la participation des usagers. Le premier objectif était donc d’éclairer de façon quasi exhaustive l’espace des prises de positions et d’analyser de façon fine les enjeux, les nœuds, les frottements et les tensions entre les interprétations (divergentes et/ou convergentes) que les acteurs ont des situations – qui favorisent ou défavorisent l’autonomisation des usagers – qu’ils rencontrent à différents niveaux (usagers, pratiques professionnelles, pratiques organisationnelles et pratiques de réseau). D’autre part, il s’est agi d’associer étroitement les acteurs à l’analyse de leurs pratiques en permettant la construction collective de savoirs en vue d’orienter l’action, mais aussi de dégager des pistes d’action concrète en vue d’améliorer la prise en charge.